Le premier principe de la Médecine Traditionnelle Chinoise a toujours été la prévention qui doit précéder le traitement de la maladie. Son approche est dès lors toujours globale, en ce sens que la personne est appréhendé dans son ensemble et qu’un << bon >> médecin se doit de choisir, à un instant donné, les moyens les plus adaptés pour prévenir l’installation de la maladie. Ces moyens peuvent être d’ordre physiques tels que les massages, les techniques respiratoires, le taoyin qui regroupait l’ensemble des arts énergétiques permettant de maintenir la santé aussi bien que de traiter les maladies. Traditionnellement, le daoyin est subdivisé en trois formes : le yinjan daoyin (travail et apaisement de la santé), le shizi daoyin (ajustement des attitudes), le diaoxi daoyin (régularisation de la respiration). Le médecin peut faire usage des moyens chimiques telle que la pharmacopée et psychiques en y recourant aux différentes techniques respiratoires et méditatives.
Les moyens pour assurer une bonne prévention aussi bien que pour traiter les maladies sont variés et le choix va dépendre non seulement du médecin mais aussi de la personne et de son environnement. Dans le Suwen, on lit : << Le sage est électique et adapte sa thérapeutique aux cas particuliers, et c’est ainsi que des traitements différents peuvent être également efficaces. Les circonstances de la maladie indiquent le genre de traitement >> (SW. 12). Le patient est également concerné par le choix de la méthode à utiliser : << A celui qui croit aux démons, on ne parle pas de traitement médical. A celui qui répugne aux piqûres, on ne parle pas d’acupuncture. A celui qui ne veut pas se soigner, on n’imposera aucun traitement >>.
Acupuncture – Moxibustion, un moyen thérapeutique simple et efficace